Simon CHABROL

Écriture et recherche indépendante (FR/EN)

Technicien de support IT

The South African Border War (1966–1990) is not a well-known conflict between South Africa — under Apartheid at the time — against several guerrilla movements in South West Africa (then Namibia), Angola, Zambia and some spillovers in Mozambique. The conflict occurred when South Africa was already extremely isolated following several international sanctions (UN Resolutions 1761, 181, 418 and 591) impacting its ability to import weapons and military technologies. Trade was also impacted with the Comprehensive Anti-Apartheid Act (1986) by the United States. South Africa was considered a “pariah” on the international scene until the late 1990s when Apartheid was abolished following the first democratic elections in 1994. Despite these sanctions, political turmoil and protests inside, and being outnumbered by its enemies (the South African Defense Force or SADF counted 70 000 personnel on the ground, against nearly 120 000 on the other side for Cuba/MPLA), South Africa was able in some way to manage a difficult conflict far away from its borders.

La guerre frontalière sud-africaine (1966–1990) est un conflit peu connu qui a opposé l’Afrique du Sud, alors sous le régime de l’apartheid, à plusieurs mouvements de guérilla en Afrique du Sud-Ouest (aujourd’hui Namibie), en Angola, en Zambie et, dans une moindre mesure, au Mozambique. Ce conflit a éclaté alors que l’Afrique du Sud était déjà extrêmement isolée à la suite de plusieurs sanctions internationales (résolutions 1761, 181, 418 et 591 de l’ONU) qui avaient affecté sa capacité à importer des armes et des technologies militaires. Le commerce a également été affecté par la loi américaine Comprehensive Anti-Apartheid Act (1986). L’Afrique du Sud a été considérée comme un « paria » sur la scène internationale jusqu’à la fin des années 1990, lorsque l’apartheid a été aboli à la suite des premières élections démocratiques de 1994. Malgré ces sanctions, les troubles politiques et les manifestations à l’intérieur du pays, et bien qu’elle soit en infériorité numérique face à ses ennemis (les Forces de défense sud-africaines ou SADF comptaient 70 000 hommes sur le terrain, contre près de 120 000 pour Cuba/MPLA), l’Afrique du Sud a réussi d’une certaine manière à gérer un conflit difficile loin de ses frontières.

General situation in 1978 (Katangais, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)

What saved South Africa was the simple fact that all the guerillas movements were communist, and because it mattered to keep control for the United States over the Cape route — even if the probability that South Africa fell under a revolution was very unlikely. South Africa was also important for several minerals. The sole real ally of South Africa in the region was Rhodesia — governed by Ian Smith — but the Apartheid-like regime fell in 1979 after a civil war — called the Rhodesian Bush War — lasting from 1964 to 1979. From 1979 and onward, South Africa was alone. On the inside, the situation was complex : the government was struggling against violence from the uMkhonto weSizwe (ANC paramilitary branch) and had to handle a complex system named Bantustans.

Ce qui a sauvé l’Afrique du Sud, c’est simplement le fait que tous les mouvements de guérilla étaient communistes et qu’il était important pour les États-Unis de garder le contrôle de la route du Cap, même si la probabilité que l’Afrique du Sud tombe sous le coup d’une révolution était très faible. L’Afrique du Sud était également importante pour plusieurs minéraux. Le seul véritable allié de l’Afrique du Sud dans la région était la Rhodésie, gouvernée par Ian Smith, mais le régime de type apartheid est tombé en 1979 après une guerre civile, appelée la guerre de Rhodésie, qui a duré de 1964 à 1979. À partir de 1979, l’Afrique du Sud s’est retrouvée seule. À l’intérieur, la situation était complexe : le gouvernement luttait contre la violence de l’uMkhonto weSizwe (branche paramilitaire de l’ANC) et devait gérer un système complexe appelé les bantoustans.

Pictures taken in several Bantustans and depicting the poor living conditions : poor soils and makeshift buildings

The South African government decided in the 1950s to create special territories to relocate massively black people. These territories later became independent states never recognized internationally except by South Africa itself — there were more “puppet-states” than anything else.

Dans les années 1950, le gouvernement sud-africain a décidé de créer des territoires spéciaux afin de déplacer massivement la population noire. Ces territoires sont ensuite devenus des États indépendants qui n’ont jamais été reconnus internationalement, sauf par l’Afrique du Sud elle-même. Il s’agissait davantage d’« États fantoches » que d’autres choses.

In 1975, the Angolan Civil war begun between the far-left MPLA (People’s Movement for the Liberation of Angola) and UNITA (National Union for the Total Independence of Angola). Several causes were at play : past Portuguese colonialism, ethnic divisions… What could have been a conflict limited to Angola started to grow into something unmanageable with the Cuban intervention in 1975. While the conflict was relatively distant for both superpowers at the time (Soviet Union and United States) it became increasingly international. The Cuban intervention could be interpreted as threatening South Africa.

En 1975, la guerre civile angolaise éclata entre le MPLA (Mouvement populaire pour la libération de l’Angola), un parti d’extrême gauche, et l’UNITA (Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola). Plusieurs causes sont en jeu : le colonialisme portugais passé, les divisions ethniques… Ce qui aurait pu être un conflit limité à l’Angola a commencé à prendre des proportions ingérables avec l’intervention cubaine en 1975. Alors que le conflit était relativement lointain pour les deux superpuissances de l’époque (l’Union soviétique et les États-Unis), il s’est progressivement internationalisé. L’intervention cubaine pouvait être interprétée comme une menace pour l’Afrique du Sud.

The first spillovers started in early 1960s with incursion by the SWAPO (South West Africa People’s Organisation) into SA territory. The South West Africa situation was a bit special. It was a South African mandate until its abolition in 1966 with the UN Resolution 2145. But South Africa was unwilling to withdraw from South West Africa. It was administered like South Africa itself, with bantustans established too.

Les premières répercussions ont commencé au début des années 1960 avec l’incursion de la SWAPO (Organisation du peuple du Sud-Ouest africain) sur le territoire sud-africain. La situation du Sud-Ouest africain était quelque peu particulière. Il s’agissait d’un mandat sud-africain jusqu’à son abolition en 1966 par la résolution 2145 des Nations unies. Mais l’Afrique du Sud n’était pas disposée à se retirer du Sud-Ouest africain. Ce territoire était administré comme l’Afrique du Sud elle-même, avec la création de bantoustans.

With the first incursions in the early 1960s, South Africa decided to take several military actions in South West Africa. It was in the 1960s that the Rivonia Trial (1963–1964) took place. Nelson Mandela (1918–2013) condemned — he would become an international figure of resistance against the Apartheid. South West Africa was impacted too by the protests against the apartheid, like with the 1971–72 Namibian contract workers strike impacting mining activities — a key industry for the country.

Avec les premières incursions au début des années 1960, l’Afrique du Sud a décidé de mener plusieurs actions militaires en Afrique du Sud-Ouest. C’est dans les années 1960 qu’a eu lieu le procès de Rivonia (1963–1964) au cours duquel Nela Mandela (1918–2013) a été condamné. Il allait devenir une figure internationale de la résistance contre l’apartheid. Le Sud-Ouest africain a également été touché par les manifestations contre l’apartheid, comme la grève des travailleurs contractuels namibiens de 1971–1972 qui a eu un impact sur les activités minières, une industrie clé pour le pays.

The conflict grew exponentially in the 1970s with the Cuban intervention in 1975. The SADF began the Savannah operation. As mentioned earlier, military operations for South Africans at the time were extremely difficult. The arms embargo limited new technologies and improvements, while local manufacturers were able to produce innovative products. The conflict was far away from the SA border (nearly 1000 km). The SADF had to organize a complex supply chain for its forces across such a large territory.

Le conflit s’est intensifié de manière exponentielle dans les années 1970 avec l’intervention cubaine en 1975. La SADF a lancé l’opération Savannah. Comme mentionné précédemment, les opérations militaires étaient extrêmement difficiles pour les Sud-Africains à l’époque. L’embargo sur les armes limitait les nouvelles technologies et les améliorations, tandis que les fabricants locaux étaient en mesure de produire des produits innovants. Le conflit se déroulait loin de la frontière sud-africaine (à près de 1 000 km). La SADF a dû organiser une chaîne d’approvisionnement complexe pour ses forces sur un territoire aussi vaste.

One of the key difficulties was the relative isolation of the forces dispatched in Angola. Reinforcements could not be easily provided to the South African forces on the ground. The South African Navy (SA Navy) was too small and unable to reach the Angolan coasts without taking risks. The South African Air Force (SAAF) were limited by two major factors : the earth curve naturally limiting radar coverage and long distances.

L’une des principales difficultés résidait dans l’isolement relatif des forces déployées en Angola. Il était difficile d’envoyer des renforts aux forces sud-africaines sur le terrain. La marine sud-africaine (SA Navy) était trop petite et incapable d’atteindre les côtes angolaises sans prendre de risques. L’armée de l’air sud-africaine (SAAF) était limitée par deux facteurs majeurs : la courbure de la Terre, qui limitait naturellement la portée des radars, et les longues distances.

Another fact regarding the SAAF was the impact of the arms embargo. The fleet was limited to several French Mirage models already or becoming outdated. It was not until the late 1980s that South African planned the development of a new air plane : the Cheetah. It became a concerning issue in the late phases of the conflict because Soviet airplanes provided to the Cubans were far more sophisticated.

Un autre fait concernant la SAAF était l’impact de l’embargo sur les armes. La flotte était limitée à plusieurs modèles français Mirage déjà obsolètes ou en passe de le devenir. Ce n’est qu’à la fin des années 1980 que l’Afrique du Sud a prévu le développement d’un nouvel avion : le Cheetah. Cela est devenu un sujet de préoccupation dans les dernières phases du conflit, car les avions soviétiques fournis aux Cubains étaient beaucoup plus sophistiqués.

The planes used by the SAAF : French Mirage, Canberra bomber and a Cheetah

The Savannah operation was a defeat for South Africa. The advance within Angola was stopped and its main ally (FNLA) disintegrated following the failure of the Savannah operation. The operation was costly too on both sides and more especially for South Africa with the loss of precious military equipment.

L’opération Savannah fut un échec pour l’Afrique du Sud. L’avance en Angola fut stoppée et son principal allié (le FNLA) se désintégra à la suite de l’échec de l’opération Savannah. L’opération fut également coûteuse pour les deux camps, et plus particulièrement pour l’Afrique du Sud qui perdit du matériel militaire précieux.

This victory was important for Cubans and MPLA to consolidate their power over Angola. For South Africa, the defeat was extremely problematic given the internal context. 1976 was marked by the Soweto insurgency. At least one hundred people died, and the crackdown was extremely detrimental for South Africa’s external relations, fostering the embargo and isolation of the country.

Cette victoire était importante pour les Cubains et le MPLA afin de consolider leur pouvoir sur l’Angola. Pour l’Afrique du Sud, cette défaite était extrêmement problématique compte tenu du contexte interne. L’année 1976 a été marquée par l’insurrection de Soweto. Au moins une centaine de personnes ont trouvé la mort et la répression a été extrêmement préjudiciable aux relations extérieures de l’Afrique du Sud, favorisant l’embargo et l’isolement du pays.

The iconic photography of the Soweto uprising : Hector Pieterson carried by Mbuyisa Makhubo after being shot by the South African Police (Credits : Sam Nzima)

To offer a small intermede : South Africa during the hardship of Apartheid for the black and colored people couldn’t be summarized by two things : “Apartheid + Border War”. Life goes on despite the difficulties. South Africa was — and still is — rich in its different people and culture : White, Black, Colored… The most important thing, like everywhere, was probably the music scene. And the most famous artist was Johnny Clegg and his band Savuka : a White dancing like a Zulu. A scandal internally for South Africa, a success internationally, and a symbol of freedom against the Apartheid. Another one is Hugh Masekela, a famous jazzman well known for his song “Bring Him Back Home” — a musical call to free Nelson Mandela. One of my favorite genres is “Bubblegum” or “Township pop” — some kind of a mix of different influences essentially made with synthesisers and electronic keyboards. We can mention several artists like Chicco, Adaye… Also the Mahotella Queens songs with several influences. To conclude the intermede, let’s mention one movie Mapantsula (1988). It was the first movie to brutally describe what it meant to be a black in South Africa during the Apartheid : exclusion, racism, police brutality, economic hardship…

Pour faire une petite parenthèse : l’Afrique du Sud pendant la période difficile de l’apartheid pour les Noirs et les métis ne peut se résumer à deux choses : « l’apartheid + la guerre frontalière ». La vie continue malgré les difficultés. L’Afrique du Sud était — et est toujours — riche de ses différents peuples et cultures : Blancs, Noirs, Métis… Le plus important, comme partout ailleurs, était probablement la scène musicale. Et l’artiste le plus célèbre était Johnny Clegg et son groupe Savuka : un Blanc dansant comme un Zoulou. Un scandale en Afrique du Sud, un succès international et un symbole de liberté contre l’apartheid. Un autre artiste célèbre est Hugh Masekela, un jazzman bien connu pour sa chanson « Bring Him Back Home », un appel musical à la libération de Nelson Mandela. L’un de mes genres préférés est le « bubblegum » ou « township pop », un mélange de différentes influences, essentiellement composé à partir de synthétiseurs et de claviers électroniques. On peut citer plusieurs artistes comme Chicco, Adaye… Mais aussi les chansons des Mahotella Queens, qui mêlent plusieurs influences. Pour conclure cet intermède, mentionnons le film Mapantsula (1988). Ce fut le premier film à décrire sans concession ce que signifiait être noir en Afrique du Sud pendant l’apartheid : exclusion, racisme, brutalité policière, difficultés économiques…

The next major operation was operation Reeinder. The goal was to harass and destroy several SWAPO bases in Angola. The operation lasted several days in May 1978 and was concluded by a South African victory. The South African forces went relatively deep within the Angola territory and won the battle of Cassinga. The conflict continued to grow in intensity during the late 1970s and until 1990. One of the key reasons was the obstinacy of P.W. Botha (1916–2016) — Prime Minister of South Africa from 1978 to 1984, and State President of South Africa from 1985 to 1989 — who was a major supporter of the Apartheid policy and a renowned anticommunist. He was the leader of South Africa during the most troubled period of the country, and the one responsible for the State of Emergency enacted in 1985 amid growing protests in the country against the Apartheid.

La prochaine opération majeure fut l’opération Reeinder. L’objectif était de harceler et de détruire plusieurs bases de la SWAPO en Angola. L’opération dura plusieurs jours en mai 1978 et se solda par une victoire sud-africaine. Les forces sud-africaines pénétrèrent relativement profondément dans le territoire angolais et remportèrent la bataille de Cassinga. Le conflit continue de s’intensifier à la fin des années 1970 et jusqu’en 1990. L’une des principales raisons était l’obstination de P.W. Botha (1916–2016), Premier ministre de l’Afrique du Sud de 1978 à 1984 et président de l’Afrique du Sud de 1985 à 1989, qui était un fervent partisan de la politique d’apartheid et un anticommuniste notoire. Il a été à la tête de l’Afrique du Sud pendant la période la plus troublée du pays et est responsable de l’état d’urgence décrété en 1985 alors que les protestations contre l’apartheid se multipliaient dans le pays.

P.W. Botha and Nelson Mandela

From a military perspective, the key operations were Operation Protea (1981) and Operation Askari (1983). There were no major battles until the end of the 1980s. It was in fact a low-level conflict with several small and limited operations on each side. The key and last major engagement of the period was the battle of Cuito Cuanavale in 1987–1988 — the term “battle” is too excessive as it was more a series of several skirmishes.

D’un point de vue militaire, les opérations clés ont été l’opération Protea (1981) et l’opération Askari (1983). Il n’y a pas eu de batailles majeures jusqu’à la fin des années 1980. Il s’agissait en fait d’un conflit de faible intensité, avec plusieurs opérations de petite envergure et limitées de part et d’autre. Le dernier engagement majeur de cette période a été la bataille de Cuito Cuanavale en 1987–1988 — le terme « bataille » est toutefois excessif, car il s’agissait plutôt d’une série d’escarmouches.

Typical military vehicles of the Apartheid-era South Africa : the Casspir — a transport vehicles — two South Africans G6 — a self-propelled howitzer — and an Eland

The battle is now considered a stalemate today for several reasons. The South African force was pushed to its limit : too few personnel and vehicles, and an obsolete and limited air force. The MPLA/Cuban forces, while outpassing South Africans in numbers, were unable to consolidate their advantages on the ground despite a better equipped air force. Peace was inevitable. South Africa was investing too many forces and energies into a very distant conflict while trying to manage a difficult situation inside. Cuba and MPLA, while not successful from a military perspective, were largely successful regarding their political goals : Angolan independence was maintained, and Namibia independence was likely on its way too. All these factors resulted in the 1988 Tripartite agreement, leading to the Brazzaville Protocol the same year. Namibia gained its independence in 1990. Apartheid was on its way to disappearing in South Africa. F.W. De Klerk (1936–2021) became State President of South Africa in 1989. He took immediate measures and on 11 February 1990 : Mandela was freed from jail after more than 20 years in prison. The first measures were the abolition of “petty apartheid” : all the minor laws enforcing racial segregation were repealed. A well-known example are the bus stops that were segregated in the past. First democratic and multiparty elections were held in 1994 and were won by the ANC (African National Congress).

Aujourd’hui, cette bataille est considérée comme une impasse pour plusieurs raisons. Les forces sud-africaines ont été poussées à leurs limites : trop peu de personnel et de véhicules, et une force aérienne obsolète et limitée. Les forces du MPLA et cubaines, bien que supérieures en nombre aux Sud-Africains, n’ont pas réussi à consolider leur avantage sur le terrain malgré une force aérienne mieux équipée. La paix était inévitable. L’Afrique du Sud investissait trop de forces et d’énergies dans un conflit très lointain tout en essayant de gérer une situation difficile à l’intérieur du pays. Cuba et le MPLA, bien qu’ils n’aient pas réussi d’un point de vue militaire, ont largement atteint leurs objectifs politiques : l’indépendance de l’Angola a été maintenue et celle de la Namibie était également en bonne voie. Tous ces facteurs ont abouti à l’accord tripartite de 1988, qui a conduit au protocole de Brazzaville la même année. La Namibie a obtenu son indépendance en 1990. L’apartheid était en voie de disparition en Afrique du Sud. F.W. De Klerk (1936–2021) est devenu président de l’Afrique du Sud en 1989. Il a pris des mesures immédiates et, le 11 février 1990, Mandela a été libéré de prison après plus de 20 ans d’incarcération. Les premières mesures ont été l’abolition du « petit apartheid » : toutes les lois mineures imposant la ségrégation raciale ont été abrogées. Un exemple bien connu est celui des arrêts de bus qui étaient autrefois séparés. Les premières élections démocratiques et multipartites ont eu lieu en 1994 et ont été remportées par l’ANC (Congrès national africain).

There were a few shadows during these troubled times. More especially, the White hardliners grouped under the banner of the Afrikaner Volksfront, a short-lived far-right party from 1993 to 1996. The movement was well-known because it took part in the Bophuthatswana crisis in 1994, when the authorities decided to crackdown social unrest to reintegrate South Africa — the Bantustans were reincorporated into South Africa the same year. A relatively unknown concern at the time of the Apartheid : South Africa held a small stockpile of nuclear weapons. Today, it is believed that the program was developed jointly with Israel in the 1970s. The sole proof of a potential nuclear explosion test was the Vela incident in 1978, when a US satellite detected a nuclear explosion in the Indian Ocean near South Africa. The origin of the explosion remains unknown today. It was a relative secrecy at the time, and the stockpile was dismantled in the 1990s during the political turmoil in South Africa. The six weapons were dismantled.

Il y a eu quelques ombres pendant cette période troublée. Plus particulièrement, les partisans de la ligne dure blanche regroupés sous la bannière de l’Afrikaner Volksfront, un parti d’extrême droite qui a eu une existence éphémère, de 1993 à 1996. Ce mouvement était bien connu pour avoir pris part à la crise du Bophuthatswana en 1994, lorsque les autorités ont décidé de réprimer les troubles sociaux afin de réintégrer l’Afrique du Sud — les bantoustans ont été incorporés à l’Afrique du Sud la même année. Une préoccupation relativement méconnue à l’époque de l’apartheid : l’Afrique du Sud détenait un petit stock d’armes nucléaires. Aujourd’hui, on pense que ce programme a été développé conjointement avec Israël dans les années 1970. La seule preuve d’un éventuel essai nucléaire est l’incident Vela de 1978, lorsqu’un satellite américain a détecté une explosion nucléaire dans l’océan Indien, près de l’Afrique du Sud. L’origine de cette explosion reste inconnue à ce jour. À l’époque, le sujet était relativement secret, et le stock a été démantelé dans les années 1990, pendant la période de troubles politiques en Afrique du Sud. Les six armes ont été démantelées.

As for the legacy of the South African Border War, it remains limited in South African society with a few monuments to the fallen soldiers in the conflict and a few remaining enthusiasts interested in this conflict. A few cultural artifacts too, with the notable exception of one great movie : Moffie, which tells the story of a young homosexual drafted into the SADF during the South African Border War. It’s more about the difficulty regarding homosexuality during the Apartheid era, but a few segments discuss the Border War, and more especially the specific trauma for some soldiers. A documentary could be interesting to watch too : My Heart of Darkness. It follows the path of an ex-conscript in the SADF during the South African Border War, and discusses extensively the trauma suffered by several soldiers during the conflict.

Quant à l’héritage de la guerre des frontières sud-africaine, il reste limité dans la société sud-africaine, avec quelques monuments dédiés aux soldats tombés au combat et quelques enthousiastes intéressés conflit. Il existe également quelques artefacts culturels, à l’exception notable d’un grand film : Moffie, qui raconte l’histoire d’un jeune homosexuel enrôlé dans la SADF pendant la guerre des frontières sud-africaine. Il traite davantage de la difficulté liée à l’homosexualité pendant l’apartheid, mais quelques segments abordent la guerre des frontières, et plus particulièrement le traumatisme spécifique de certains soldats. Un documentaire pourrait également être intéressant à regarder : My Heart of Darkness. Il suit le parcours d’un ancien conscrit de la SADF pendant la guerre frontalière sud-africaine et traite en détail du traumatisme subi par plusieurs soldats pendant le conflit.

To pursue reading on the South African Border War, you can read the books written by the South African author Leopold Scholtz. First is “The SADF and Cuito Cuanavale — A tactical and strategic analysis”. The second one is “The SADF in the Border War — 1966–1989”. Also, the classic book “South Africa’s Border War 1966–89” by Willem Steenkamp and Al J. Venter.

Pour approfondir vos connaissances sur la guerre frontalière sud-africaine, vous pouvez lire les ouvrages écrits par l’auteur sud-africain Leopold Scholtz. Le premier s’intitule « The SADF and Cuito Cuanavale — A tactical and strategic analysis » (La SADF et Cuito Cuanavale — Une analyse tactique et stratégique). Le second s’intitule « The SADF in the Border War — 1966–1989 » (La SADF dans la guerre frontalière — 1966–1989). Egalement, l’ouvrage de référence “South Africa’s Border War 1966–89” (La guerre sud-africaine de la frontière 1966–1989) par Willem Steenkamp et Al J. Venter.

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